18 avril 2016

Le Comité de suivi environnemental trace le bilan de sa première année de travaux

Port-Daniel–Gascons, 18 avril 2016 – Au terme d’une première année de travaux, le comité de suivi environnemental de la cimenterie de Port-Daniel–Gascons souhaite présenter le bilan de ses activités.

Le comité a tenu 6 journées de travail depuis le printemps 2015, incluant deux visites du site de construction de l’usine. « D’entrée de jeu, je tiens à souligner que nos rencontres se sont déroulées de façon respectueuse et collaborative. De nombreux documents de références circulent entre les membres afin de favoriser la transparence et permettre des échanges constructifs et ouverts. Nous faisons face maintenant au défi d’améliorer nos mécanismes de travail pour permettre aux membres d’avoir accès aux informations plus rapidement, de façon à véritablement tirer le meilleur de notre regroupement », a affirmé Richard Loiselle, le facilitateur du comité de suivi environnemental.

Plusieurs heures de travail ont été consacrées à la transmission et à l’analyse de documents et d’informations pertinentes concernant le projet et découlant entre autres, de la mise à jour de l’étude de répercussions sur l’environnement, rendue publique en 2013. « L’implantation d’une cimenterie est une situation rare : plusieurs séances de questions et réponses ont été nécessaires et surtout essentielles au développement d’une compréhension commune des multiples aspects du projet. Il était important de bâtir sur ce partage d’information dès le début de nos travaux », a ajouté Michel Chouinard, du Conseil de l’Eau Gaspésie-Sud.

Plan de réduction des émissions de gaz à effet de serre (GES) Ce sujet constitue désormais un point statutaire à l’ordre du jour des rencontres du comité de suivi environnemental. Au cours de cette première année de travail, le comité a tenu une rencontre spécifique sur les émissions de gaz à effet de serre. Des spécialistes du domaine ont brossé un tableau assez complet du marché du carbone et des particularités de celui-ci. Cette rencontre de travail a, d’une part, permis aux membres de démystifier le fonctionnement de ce système complexe et, d’autre part, de questionner les experts sur les options de réduction des émissions de gaz à effet de serre pour la cimenterie. Certains membres du comité ont aussi été impliqués dans la réflexion préalable à l’étude de préfaisabilité sur l’approvisionnement potentiel de la cimenterie en biomasse forestière, actuellement en cours. « La substitution partielle du coke de pétrole par de la biomasse forestière est une option qui entraînerait la réduction des émissions de GES issus de la combustion.

Afin de s’assurer de l’ampleur de ces bénéfices et de leur dynamique dans le temps, l’étude comprendra un volet spécifique sur les émissions de GES. Nous allons suivre de près les travaux sur cette question », a indiqué Amélie St-Laurent-Samuel, de Nature Québec. Plan de compensation des milieux humides Le comité de suivi environnemental a participé activement à l’analyse et la priorisation des projets de compensation des milieux humides présentés au ministère du Développement durable, de l’Environnement et de la Lutte aux Changements climatiques (MDDELCC). Les discussions sur la question ont permis d’en arriver à un consensus sur une grille d’analyse et de sélection de projets à haute valeur écologique, dont la pondération favorisait les projets situés à Port-Daniel – Gascons, où s’installe la cimenterie. « Au-delà des projets de compensation que l’entreprise doit réaliser en lien avec les différentes autorisations ministérielles requises, le travail d’analyse du comité pourrait éventuellement être mis en œuvre parallèlement par des initiatives conjointes de l’entreprise et du comité », a expliqué David Bourdages, du Centre d’initiation à la recherche et d’aide au développement durable. « Du point de vue de l’entreprise, c’était un ambitieux pari que de rassembler différentes organisations et de discuter avec elles, en toute transparence, de nos dossiers environnementaux. Au terme d’une première année de travaux, nous sommes heureux de constater que le comité forge sa propre identité dans le respect des objectifs et valeurs de chacun de ses membres. Nous sommes sûrs que les travaux continueront de permettre la contribution des professionnels faisant partie du comité sur des éléments du projet qu’ils comprennent, analysent et bonifient », a conclu Maryse Tremblay, de Ciment McInnis.

À PROPOS DU COMITÉ DE SUIVI ENVIRONNEMENTAL DE LA CIMENTERIE DE PORT-DANIEL–GASCONS Le Comité de suivi environnemental de la cimenterie de Port-Daniel–Gascons a été créé suite à la médiation environnementale tenue en mars 2015 entre le Centre québécois du droit de l’environnement, le Conseil régional de l’environnement de la Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine, Nature Québec et Ciment McInnis. Il est composé de deux citoyens de la municipalité et de représentants des organisations suivantes : Conseil régional de l’environnement de la Gaspésie- Îles-de-la-Madeleine, Comité ZIP Baie des Chaleurs, Conseil de l’Eau Gaspésie-Sud, Centre d’initiation à la recherche et d’aide au développement durable, Nature Québec et Ciment McInnis.

Pour entrevues : Richard Loiselle, facilitateur Comité de suivi environnemental de la cimenterie de Port-Daniel–Gascons 418 689-0028 Richardloiselle2@gmail.com